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qui sont mollasses, telles que les méduses et autres genres avoisinans que Linné et Bruguière même plaçoient parmi les mollusques, se rapprochoient essentiellement des échinides, et devoient former avec elles une classe particulière.

C’est encore en étudiant les rapports que je me suis convaincu que les vers formoient une coupe isolée, comprenant des animaux très-différens de ceux qui constituent les radiaires, et à plus fortes raisons les polypes ; que les arachnides ne pouvoient plus faire partie de la classe des insectes ; et que les cirrhipèdes n’étoient ni des annelides, ni des mollusques.

Enfin, c’est en étudiant les rapports que je suis parvenu à opérer quantité de redressemens essentiels dans la distribution même des mollusques, et que j’ai reconnu que les ptéropodes qui, par leurs rapports, sont très-voisins, quoique distincts, des gastéropodes, ne doivent pas être placés entre les gastéropodes et les céphalopodes ; mais qu’il faut les ranger entre les mollusques acéphalés qu’ils avoisinent, et les gastéropodes ; ces ptéropodes étant sans yeux, comme tous les acéphalés, et presque sans tête, l’hyale même n’en offrant plus d’apparente. Voyez dans le septième chapitre qui termine cette première partie, la distribution particulière des Mollusques.

Lorsque, parmi les végétaux, l’étude des rap-