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nons les divisions de chaque règne en classes, de chaque classe en ordres, de chaque ordre en sections ou familles, de chaque famille en genres, et de chaque genre en différentes espèces, s’il y a lieu.

On est parfaitement fondé à penser que la série totale des êtres qui font partie d’un règne étant distribuée dans un ordre partout assujetti à la considération des rapports, représente l’ordre même de la nature ; mais, comme je l’ai fait voir dans le chapitre précédent, il importe de considérer que les différentes sortes de divisions qu’il est nécessaire d’établir dans cette série pour pouvoir en connoître plus facilement les objets, n’appartiennent point à la nature, et sont véritablement artificielles, quoiqu’elles offrent des portions naturelles de l’ordre même que la nature a institué.

Si l’on ajoute à ces considérations que, dans le règne animal, les rapports doivent être déterminés principalement d’après l’organisation, et que les principes qu’on doit employer pour fixer ces rapports ne doivent pas laisser le moindre doute sur leur fondement, on aura, dans toutes ces considérations, des bases solides pour la philosophie zoologique.

On sait que toute science doit avoir sa philosophie, et que ce n’est que par cette voie qu’elle

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