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Je conclus des considérations exposées dans ce chapitre :

1o. Que la vie, dans les parties d’un corps qui la possède, est un phénomène organique qui donne lieu à beaucoup d’autres ; et que ce phénomène résulte uniquement des relations qui existent entre les parties contenantes de ce corps, les fluides contenus qui y sont en mouvement, et la cause excitatrice des mouvemens et des changemens qui s’y opèrent ;

2o. Que conséquemment, la vie dans un corps, est un ordre et un état de choses qui y permettent les mouvemens organiques, et que ces mouvemens, qui constituent la vie active, résultent de l’action d’une cause qui les excite ;

3o. Que sans la cause stimulante et excitatrice des mouvemens vitaux, la vie ne sauroit exister dans aucun corps, quelque soit l’état de ses parties ;

4o. Qu’en vain la cause excitatrice des mouvemens organiques continueroit d’agir, si l’état de choses dans les parties du corps organisé est assez dérangé pour que ces parties ne puissent plus obéir à l’action de cette cause, et produire les mouvemens particuliers qu’on nomme vitaux ; la vie dès lors s’éteint dans ce corps, et n’y peut plus subsister ;

5o. Qu’enfin, pour que les relations entre les parties contenantes du corps organisé, les fluides