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sont formés) doué d’une grande souplesse, et animé par l’orgasme, premier produit de la cause excitatrice ;

2o. Des fluides quelconques, plus ou moins composés, contenus dans ce tissu cellulaire (ou dans les organes qui en proviennent), et subissant, par un second produit de la cause excitatrice, des mouvemens, des déplacemens, des changemens divers, etc.

Dans les animaux, la cause excitatrice des mouvemens organiques agit puissamment, et sur les parties contenantes, et sur les fluides contenus ; elle entretient un orgasme énergique dans les parties contenantes, les met dans le cas de réagir sur les fluides contenus, et par-là les rend éminemment irritables ; et quant aux fluides contenus, cette cause excitatrice les réduit à une sorte de raréfaction et d’expansion qui facilite leurs divers mouvemens.

Dans les végétaux, au contraire, la cause excitatrice dont il est question, n’agit puissamment et principalement que sur les fluides contenus, et elle produit dans ces fluides les mouvemens et les changemens qu’ils sont susceptibles d’éprouver ; mais elle n’opère sur les parties contenantes de ces corps vivans, même sur les plus souples d’entre elles, qu’un orgasme ou un éréthisme obscur, incapable, par sa foiblesse, de