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Mais si l’on porte son attention sur l’extrémité, soit du règne animal, soit du règne végétal, où se trouvent les corps vivans les plus simples en organisation, on remarquera, d’abord, que ces corps qui possèdent la vie n’offrent, dans chaque individu, qu’une masse gélatineuse, ou mucilagineuse, de tissu cellulaire de la plus foible consistance, dont les cellules communiquent entre elles, et dans lesquelles des fluides quelconques subissent des mouvemens, des déplacemens, des dissipations, des renouvellemens successifs, des changemens d’état ; enfin, déposent des parties qui s’y fixent. Ensuite on remarquera qu’une cause excitatrice, qui peut varier dans son énergie, mais qui ne manque jamais entièrement, anime sans cesse les parties contenantes et très-souples de ces corps, ainsi que les fluides essentiels qui y sont contenus, et que cette cause y entretient tous les mouvemens qui constituent la vie active, tant que les parties qui doivent recevoir ces mouvemens sont en état d’y obéir.

Conséquence.

L’ordre de choses nécessaire à l’existence de la vie dans un corps, est donc essentiellement :

1o. Un tissu cellulaire (ou des organes qui en