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DISCOURS

dérer dans cette étude ; 3.o les considérations qui règlent la distribution non arbitraire des animaux, et leur classification la plus convenable ; 4.o enfin, les conséquences les plus importantes qui se déduisent naturellement des observations et des faits recueillis, et qui fondent la véritable philosophie de la science.

La Philosophie zoologique dont il s’agit n’est autre chose qu’une nouvelle édition refondue, corrigée et fort augmentée de mon ouvrage intitulé : Recherches sur les Corps vivans. Elle se divise en trois parties principales, et chacune de ces parties se partage en différens chapitres.

Ainsi, dans la première partie, qui doit présenter les faits essentiels observés, et les principes généraux des sciences naturelles, je vais d’abord considérer ce que je nomme les parties de l’art dans les sciences dont il est question, l’importance de la considération des rapports, et l’idée que l’on doit se former de ce que l’on appelle espèce parmi les corps vivans. Ensuite, après avoir développé les généralités relatives aux animaux, j’exposerai ; d’une part, les preuves de la dégradation de l’organisation qui règne d’une extrémité à l’autre de l’échelle animale, les animaux les plus parfaits étant placés à l’extrémité antérieure de cette échelle ; et de l’autre part, je montrerai l’influence des circonstances