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inévitablement la mort : j’en ferai voir la raison.

Ainsi, dire que la vie, dans tout corps qui en est doué, ne consiste qu’en un ordre et un état de choses dans les parties de ce corps qui permettent à ces parties d’obéir à l’action d’une cause stimulante, et d’exécuter les mouvemens organiques, ce n’est point exprimer une idée conjecturale, mais c’est indiquer un fait que tout atteste, dont on peut donner beaucoup de preuves, et qui ne pourra jamais être solidement contesté.

S’il en est ainsi, il ne s’agit plus que de savoir en quoi consiste, dans un corps, l’ordre et l’état de ses parties qui le rendent capable de posséder la vie active.

Mais comme la connoissance précise de cet objet ne peut être acquise directement, examinons d’abord quelles sont les conditions essentielles à l’existence de cet ordre et de cet état de choses dans les parties d’un corps, pour qu’il puisse posséder la vie.

Conditions essentielles à l’existence de l’ordre et de l’état des parties d’un Corps, pour qu’ il puisse jouir de la vie.

Première condition. Aucun corps ne peut posséder la vie, s’il n’est essentiellement composé