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résulte constitue, soit du carbonate, soit du phosphate de chaux.

Quelques traits communs d’analogie entre les Animaux et les Végétaux.

Quoique la nature des végétaux ne soit nullement la même que celle des animaux, que le corps des uns présente toujours des facultés et même des substances que l’on chercheroit vainement à retrouver dans celui des autres, comme ce sont de part et d’autre des corps vivans, et que la nature a évidemment suivi un plan d’opérations uniforme dans les corps où elle a institué la vie, rien, en effet, n’est plus remarquable que l’analogie que l’on observe entre certaines des opérations qu’elle a exécutées dans ces deux sortes de corps vivans.

Dans les uns, comme dans les autres, les plus simplement organisés d’entre eux ne se reproduisent que par des gemmes ou des bourgeons, que par des corpuscules reproductifs qui ressemblent à des œufs ou à des graines, mais qui n’ont exigé aucune fécondation préalable, et qui, effectivement, ne contiennent point un embryon renfermé dans des enveloppes qu’il doit rompre pour pouvoir prendre tous ses développemens. Cependant, dans les uns et les autres encore, lorsque la composition de l’organisation fût assez avancée pour que des organes de fécondation