Page:Lamarck - Philosophie zoologique 1.djvu/302

Cette page a été validée par deux contributeurs.
272
de l’ordre naturel

organisation, les plus imparfaites à tous égards, en un mot, avec celles qui n’ont point de cotylédons, point de sexe déterminable, point de vaisseaux dans leur tissu, et qui ne sont, en effet, composées que de tissu cellulaire plus ou moins modifié, selon diverses expansions.

Ce que les botanistes ont fait à l’égard des végétaux, nous devons enfin le faire relativement au règne animal ; non-seulement nous devons le faire, parce que c’est la nature même qui l’indique, parce que la raison le veut, mais en outre parce que l’ordre naturel des classes, d’après la complication croissante de l’organisation, est beaucoup plus facile à déterminer parmi les animaux qu’il ne l’est à l’égard des plantes.

En même temps que cet ordre représentera mieux celui de la nature, il rendra l’étude des objets beaucoup plus facile, fera mieux connoître l’organisation des animaux, les progrès de sa composition de classe en classe, et montrera mieux encore les rapports qui se trouvent entre les différens degrés de composition de l’organisation animale, et les différences extérieures que nous employons le plus souvent pour caractériser les classes, les ordres, les familles, les genres et les espèces.

J’ajoute à ces deux considérations, dont le fondement ne peut être solidemment contesté, que