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influence des circonstances, etc.

Tout concourt donc à prouver mon assertion ; savoir : que ce n’est point la forme, soit du corps, soit de ses parties, qui donne lieu aux habitudes et à la manière de vivre des animaux ; mais que ce sont, au contraire, les habitudes, la manière de vivre, et toutes les autres circonstances influentes qui ont, avec le temps, constitué la forme du corps et des parties des animaux. Avec de nouvelles formes, de nouvelles facultés ont été acquises, et peu à peu la nature est parvenue à former les animaux tels que nous les voyons actuellement.

Peut-il y avoir, en histoire naturelle, une considération plus importante, et à laquelle on doive donner plus d’attention que celle que je viens d’exposer ?

Terminons cette première partie par les principes et l’exposition de l’ordre naturel des animaux.