même se sont trouvées anéanties jusque dans leurs élémens.
Dans la baleine, que l’on avoit cru complétement dépourvue de dents, M. Geoffroy les a retrouvées cachées dans les mâchoires du fœtus de cet animal. Ce professeur a encore retrouvé, dans les oiseaux, la rainure où les dents devoient être placées ; mais on ne les y aperçoit plus.
Dans la classe même des mammifères, qui comprend les animaux les plus parfaits, et principalement ceux dont le plan d’organisation des vertèbres est exécuté le plus complétement, non-seulement la baleine n’a plus de dents à son usage, mais on y trouve aussi, dans le même cas, le fourmiller (myrmecophaga), dont l’habitude de n’exécuter aucune mastication s’est introduite et conservée, depuis long-temps, dans sa race.
Des yeux à la tête sont le propre d’un grand nombre d’animaux divers, et font essentiellement partie du plan d’organisation des vertébrés.
Déjà néanmoins la taupe, qui, par ses habitudes, fait très-peu d’usage de la vue, n’a que des yeux très-petits, et à peine apparens, parce qu’elle exerce très-peu cet organe.
L’aspalax d’Olivier (Voyage en Égypte et en Perse, II, pl. 28, f. 2), qui vit sous terre comme la taupe, et qui vraisemblablement s’expose encore moins qu’elle à la lumière du jour, a tota-