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de la chaîne animale.

ouverture, est néanmoins compliqué d’appendices rayonnans, vasculiformes, nombreux, et souvent ramifiés.

C’est, sans doute, encore par cette cause que, dans les radiaires mollasses, telles que les méduses, etc., on observe un mouvement isochrone constant ; mouvement qui résulte très-vraisemblablement des intermittences successives entre les masses de fluides subtils qui pénètrent dans l’intérieur de ces animaux, et celles des mêmes fluides qui s’en échappent après s’être répandus dans toutes leurs parties.

Qu’on ne dise pas que les mouvemens isochrones des radiaires mollasses soient les suites de leur respiration ; car après les animaux vertébrés, la nature n’offre, dans celle d’aucun animal, ces mouvemens alternatifs et mesurés d’inspiration et d’expiration. Quelle que soit la respiration des radiaires, elle est extrêmement lente, et s’exécute sans mouvemens perceptibles.