Page:Lamarck - Philosophie zoologique 1.djvu/217

Cette page a été validée par deux contributeurs.
187
de la chaîne animale.

Anéantissement de plusieurs Organes essentiels aux animaux plus parfaits.

Après les insectes, il paroît qu’il y a dans la série un vide assez considérable, que les animaux non observés laissent ici à remplir ; car en cet endroit de la série, plusieurs organes essentiels aux animaux plus parfaits manquent subitement et sont réellement anéantis, puisqu’on ne les retrouve plus dans ceux des classes qui nous restent à parcourir.


Disparition du Système nerveux.


Ici, en effet, le système nerveux (les nerfs et leur centre de rapport) disparoît entièrement et ne se montre plus dans aucun des animaux des classes qui vont suivre.

Dans les animaux les plus parfaits, ce système consiste en un cerveau qui paroît servir à l’exécution des actes de l’intelligence, et à la base duquel se trouve le foyer des sensations, d’où partent des nerfs, ainsi qu’une moelle épinière dorsale qui en envoie d’autres à diverses parties.

Dans les animaux vertébrés, le cerveau s’appauvrit successivement ; et à mesure que son volume diminue, la moelle épinière devient plus grosse et semble y suppléer.