Page:Lamarck - Philosophie zoologique 1.djvu/172

Cette page a été validée par deux contributeurs.
142
dégradation de l’organisation

bitation, des manières de vivre, et des habitudes depuis long-temps contractées.

Cependant on trouve même parmi eux des traces de la dégradation générale de l’organisation ; car ceux dont les membres sont propres à saisir les objets, sont supérieurs en perfectionnement à ceux dont les membres ne sont propres qu’à marcher. C’est, en effet, parmi les premiers que l’homme, considéré sous le rapport de l’organisation, se trouve placé. Or, il est évident que l’organisation de l’homme étant la plus parfaite, doit être regardée comme le type d’après lequel on doit juger du perfectionnement ou de la dégradation des autres organisations animales.

Ainsi, dans les mammifères, les trois coupes qui partagent, quoiqu’inégalement, cette classe, offrent entre elles, comme on va le voir, une dégradation remarquable dans l’organisation des animaux qu’elles comprennent.

Première coupe : les mammifères onguiculés ; ils ont quatre membres, des ongles aplatis ou pointus à l’extrémité de leurs doigts, et qui ne les enveloppent point. Ces membres sont, en général, propres à saisir les objets, ou au moins à s’y accrocher. C’est parmi eux que se trouvent les animaux les plus parfaits en organisation.

Deuxième coupe : les mammifères ongulés ; ils