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considération des rapports, les mammifères occuperont nécessairement une des extrémités de l’ordre, tandis que les infusoires seront placés à l’autre extrémité.

Il y a donc, pour les animaux comme pour les végétaux, un ordre qui appartient à la nature, et qui résulte, ainsi que les objets que cet ordre fait exister, des moyens qu’elle a reçus de l’AUTEUR SUPRÊME de toute chose. Elle n’est elle-même que l’ordre général et immuable que ce sublime Auteur a créé dans tout, et que l’ensemble des lois générales et particulières auxquelles cet ordre est assujetti. Par ces moyens, dont elle continue, sans altération, l’usage, elle a donné et donne perpétuellement l’existence à ses productions ; elle les varie et les renouvelle sans cesse, et conserve ainsi partout l’ordre entier qui en est l’effet.

Cet ordre de la nature qu’il s’agissoit de parvenir à reconnoître dans chaque règne des corps vivans, et dont nous possédons déjà diverses portions dans les familles bien reconnues, et dans nos meilleurs genres, nous allons voir que, relativement au règne animal, il est maintenant déterminé, dans son ensemble, d’une manière qui ne laisse aucune prise à l’arbitraire.

Mais la grande quantité d’animaux divers que nous sommes parvenus à connoître, et les lu-

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