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que tel autre organe, qui, dans cette même espèce, est fort appauvri ou fort imparfait, se trouve très-perfectionné dans telle autre espèce.
Ces variations irrégulières dans le perfectionnement et dans la dégradation des organes non essentiels, tiennent à ce que ces organes sont plus soumis que les autres aux influences des circonstances extérieures ; elles en entraînent de semblables dans la forme et dans l’état des parties les plus externes, et donnent lieu à une diversité si considérable et si singulièrement ordonnée des espèces, qu’au lieu de les pouvoir ranger, comme les masses, en une série unique, simple et linéaire, sous la forme d’une échelle régulièrement graduée, ces mêmes espèces forment souvent autour des masses dont elles font partie, des ramifications latérales, dont les extrémités offrent des points véritablement isolés.
Il faut, pour modifier chaque système intérieur d’organisation, un concours de circonstances plus influentes et de bien plus longue durée, que pour altérer et changer les organes extérieurs.
J’observe néanmoins que, lorsque les circonstances l’exigent, la nature passe d’un système à l’autre, sans faire de saut, pourvu qu’ils soient voisins ; c’est, en effet, par cette faculté qu’elle est parvenue à les former tous successivement,