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entre le corps nouvellement formé, et le même corps développé complétement ;

8.° Un même genre d’origine [1] ; car ils proviennent les uns des autres, non par des développemens successifs de gemmes préexistants, mais par l’isolement et ensuite la séparation qui s’opère d’une partie de leur corps ou d’une portion de leur substance, laquelle, préparée selon le système d’organisation de l’individu, donne lieu au mode particulier de reproduction qu’on lui observe ;

9.° Des facultés qui leur sont généralement communes, et qui sont exclusives pour tous les corps vivans, indépendamment de celles qui sont particulières à certains d’entre eux ;

10.° Enfin des termes assignés à la durée d’existence des individus ; la vie, par sa propre durée, amenant elle-même une altération des parties qui, parvenues à un certain point, ne permet plus au phénomène qui la constitue de continuer de s’opérer ; en sorte qu’alors la plus légère cause de désordre arrête ses mouvemens ; et c’est l’instant de leur ces-

  1. Il faut en excepter les générations, dites spontanées, c’est-à-dire celles que la nature produit immédiatement, comme à l’origine de chaque règne organique, et probablement encore à celle des premières de leurs branches.