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je fais usage depuis plusieurs années dans mes leçons au Muséum, et dont on trouve l’exposition dans ma Philosophie zoologique (vol. I. p. 269), devient indispensable, et ne peut être suppléé par aucun autre.

Il établit d’ailleurs cette conformité entre la zoologie et la botanique, que, de part et d’autre, la méthode employée comme naturelle, présentera une distribution dans laquelle on doit procéder du plus simple vers le plus composé.

Distribution générale des animaux, partagée en coupes primaires, et en coupes classiques.

La disposition à donner à l’ordre des animaux étant arrêtée, si nous parcourons et si nous examinons la distribution entière de tous ces corps vivans, rangés conformément à leurs rapports et aux principes cités ci-dessus, nous remarquons la possibilité, l’utilité même de diviser leur série générale, en deux coupes principales, qui comprennent chacune un certain nombre de classes.

En effet, ces deux coupes sont singulièrement distinguées l’une de l’autre, en ce que la première, qui est la plus nombreuse et qui comprend les animaux les plus imparfaits, embrasse une série d’animaux qui tous sont dépourvus de colonne vertébrale, et qui présentent par masses des plans d’organisation si différens les uns des autres, qu’on peut