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des objets, et faciliter les lignes de séparation à établir pour l’institution la plus convenable des genres, des familles, des ordres, des classes, et des coupes primaires parmi les animaux.

En détruisant l’arbitraire qui anéantit les progrès des sciences naturelles, puisque cet arbitraire fait varier sans cesse les résultats des efforts que l’on fait pour les perfectionner ; ces principes donneront, si on les admet, une uniformité de plan très-nécessaire aux travaux dans lesquels on s’occupera de ces objets ; et alors, notre distribution des animaux se perfectionnera de plus en plus ; nos connaissances dans l’étude des lois et de la marche de la nature, à l’égard de ses productions, y gagneront infiniment ; et les sciences zoologiques, particulièrement, en obtiendront une solidité qu’elles n’ont pas encore.

Il restera un peu d’arbitraire dans la détermination du rang respectif des espèces dans leurs genres, et quelquefois même de celui des genres dans leurs familles ; parce que les principes régulateurs proposés ne sont facilement applicables qu’à l’égard des différences remarquables dans les traits de l’organisation intérieure. Mais, l’expérience dans l’étude de la nature et un sentiment de convenance que je ne saurais définir, achèveront de détruire, dans le zoologiste, cette dernière retraite de l’arbitraire.

Troisième question : Quelle disposition faut-il donner à la distribution générale des animaux, pour