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intérieure. Ils n’exigent jamais une ressemblance parfaite dans l’organisation intérieure des animaux de ces masses ; mais seulement que les masses rapprochées se ressemblent plus entr’elles qu’à aucune autre par l’organisation intérieure des animaux qu’elles embrassent.

Troisième principe : Plus les masses comparées sont grandes ou générales, plus l’organisation intérieure des animaux de ces masses doit offrir de différence.

(Troisième sorte : rapports de rangs.)

Quatrième principe : La plus compliquée et la plus perfectionnée des organisations animales étant prise pour point fixe de comparaison ; plus une organisation animale, considérée dans l’ensemble de ses parties, ressemblera à celle du point de comparaison, plus elle en sera rapprochée par ses rapports, et vice versâ.

Cinquième principe : Parmi les organisations dont les plans sont différens de celui de l’organisation choisie pour point fixe de comparaison, celles qui offriront un ou plusieurs systèmes d’organes semblables ou analogues à ceux qui se trouvent dans l’organisation à laquelle on les compare, auront un rang supérieur à celles qui auraient moins de ces organes, ou qui en manqueraient.