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Ainsi, sous la considération de la plus grande généralité d’emploi des organes particuliers dont la nature a fait usage dans l’organisation intérieure des animaux, on voit que les organes de la digestion sont au premier rang, et que ceux de la circulation occupent le dernier. Voilà donc un ordre de valeur, à l’égard des organes importans que je cite, qui pourra régler dans les cas douteux, la préférence que méritera un rapport sur un autre.

Second principe : Entre deux modes différens d’un même organe ou système d’organes, celui des deux qui sera plus analogue au mode employé dans une organisation supérieure en composition et en perfectionnement, méritera la préférence sur l’autre, pour les rapports qu’il offrira.

Si, par exemple, je veux employer un rapport que m’offrent les organes de la respiration, pour juger de la préférence que peut mériter ce rapport sur celui que m’offriraient d’autres organes, je suis obligé, d’après le principe ci-dessus, d’avoir égard à la considération suivante.

Quoique le système d’organes particulier pour la respiration, ait une grande généralité d’emploi dans l’organisation animale, puisque, sauf les infusoires et les polypes, tous les autres animaux possèdent un système respiratoire particulier ; cependant, le mode de ce système n’étant pas le même dans les animaux qui en sont pourvus, je sens que le vrai poumon l’emporte