Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/387

Cette page n’a pas encore été corrigée

par des rapports généraux et par les caractères de leur classe, peuvent offrir entr’eux des différences remarquables dans certains de leurs organes interieurs, et néanmoins des ressemblances pareillement remarquables dans leurs autres organes intérieurs, on sent que, pour apprécier le degré d’importance que peuvent avoir les rapports qui existent entre des organes particuliers, il faut avoir recours à quelques principes régulateurs de ces déterminations, afin de ne rien laisser à l’arbitraire.

Voici deux principes qui peuvent faire apprécier les rapports qu’on observera entre des organes intérieurs particuliers, dans différens animaux comparés.

Premier principe : Entre deux organes ou systèmes d’organes intérieurs, considérés séparément et comparés, celui dont la nature aura fait un emploi plus général, devra avoir sur l’autre une prééminence de valeur dans les rapports qu’il offrira.

D’après ce principe, voici l’ordre d’importance qu’il faut attribuer aux organes particuliers que la nature a employés dans l’organisation intérieure des animaux.

Les organes de la digestion ;

Ceux de la respiration ;

Ceux du mouvement ;

Ceux de la génération ;

Ceux du sentiment ;

Ceux de la circulation.