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ne sont pas les mêmes. Or, le zoologiste qui la détermine, considérant toutes les parties de l’organisation, tant intérieures qu’extérieures, n’admet cette sorte de rapports, que lorsqu’elle présente la différence la moins grande, la moins importante.

On sait que des animaux qui se ressemblent parfaitement par l’organisation intérieure et par leurs parties externes, ne peuvent être que des individus d’une même espèce. Or, ici, l’on ne considère point le rapport, ces animaux n’offrant aucune distinction.

Mais, les animaux qui présentent entr’eux une différence saisissable, constante, et à-la-fois la plus petite possible, sont rapprochés par le plus grand de tous les rapports, s’ils offrent d’ailleurs une grande ressemblance dans toutes les parties de leur organisation intérieure, ainsi que dans la plupart des parties externes.

Cette sorte de rapports ne nécessite point la considération du degré de composition de l’organisation des animaux ; elle se détermine dans tous les rangs.

Elle est si facile à saisir, que chacun la reconnaît au premier abord ; et c’est en l’employant que les naturalistes ont formé ces petites portions de la série générale des animaux que présentent nos genres, malgré l’arbitraire de leurs limites.

Ainsi, dans cette première sorte de rapports, qu’on peut appeler rapports d’espèces, la différence entre les objets comparés, est la plus petite possible, et