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nos déterminations des rapports et l’emploi que nous en faisons ; il faut d’abord examiner ce que sont réellement les rapports, quelles sont leurs différentes sortes, et quel usage il convient de faire de chacune de celles que nous aurons reconnues. Nous pourrons ensuite déterminer plus aisément les principes qu’il convient d’établir.

On a nommé rapports les traits de ressemblance ou d’analogie que la nature a donnés, soit à différentes de ses productions comparées entr’elles, soit à diverses parties comparées de ces mêmes productions ; et c’est à l’aide de l’observation que ces traits se déterminent.

Ces mêmes traits sont si nécessaires à connaître, qu’aucune de nos distributions ne saurait avoir la moindre solidité, si les objets qu’elle embrasse n’y sont rangés suivant la loi qu’ils prescrivent.

Mais, les rapports sont de différens ordres : il y en a qui sont généraux, d’autres qui le sont moins, et d’autres encore qui sont tout-à-fait particuliers.

On les distingue aussi en ceux qui appartiennent à différens êtres comparés, et en ceux qui ne se rapportent qu’à des parties comparées entre des êtres différens : distinction trop négligée, mais qui est bien importante à faire.

Ce n’est pas tout ; quoiqu’en général, les rapports appartiennent à la nature, tous ne sont pas les résultats de ses opérations directes à l’égard de ses productions ;