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à ce qu’il me semble, n’ont besoin que d’être examinés pour être reconnus, et pour cela, il ne s’agit que de rassembler et considérer les faits nombreux qui en établissent le fondement.

Ici, je n’ai en vue que ce qui concerne l’art en zoologie ; et, à ce sujet, j’ai plusieurs considérations importantes à présenter pour perfectionner cet art, pour le fixer, s’il est possible, et surtout pour le dépouiller de cet arbitraire qui rend ses produits toujours vacillans.

Tout art doit avoir ses principes ou ses règles qui dirigent et limitent ses opérations et l’on sent, en effet, que celui qui en manque est encore peu avancé, et qu’il atteint difficilement son but.

Or, l’objet de celui dont il est ici question, concernant la distribution générale des animaux, le rang de chaque race, celui de chaque genre et de chaque famille, enfin, celui de chaque classe dans cette distribution, concernant même la disposition de l’ordre entier ; il est indispensable de montrer les opérations à faire pour le perfectionnement de cette même distribution, et de proposer les principes qui devraient régler ces opérations.

En conséquence, pour l’exécution d’une bonne distribution générale des animaux, pour celle d’une suite de divisions à établir dans l’ordre entier, enfin, pour la meilleure disposition à donner à cet ordre,