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douces et riantes, etc. ; enfin, l’amour sensuel, etc., etc.

D’une autre part, notre tendance vers le bien-être moral fait naître en nous :

    1.° Le besoin de satisfaire tous les genres de desir qui sont à notre portée ; d’éviter les idées désagréables ou affligeantes et de nous y soustraire ; d’acquérir des connaissances usuelles ; de maîtriser nos émotions intérieures, nos penchans nuisibles ; de jouir d’une satisfaction intérieure ;

    2.° L’attrait pour la liberté, l’indépendance ; pour les idées agréables, la variété, les merveilles ; pour les jouissances de l’esprit, de la pensée ; pour des objets d’agrément de divers genres, etc., etc.

Amour de soi-même.

L’amour de soi-même, ou l’intérêt personnel, est le second produit du penchant à la conservation. C’est un sentiment généralement inhérent en nous, qui concourt à notre conservation en nous la faisant aimer, et qui ne saurait nous nuire par lui-même mais seulement par ceux de ses produits que la raison n’a pas su modérer. Pour commencer son analyse, il faut considérer ses résultats généraux :

    1.° Par le sentiment intérieur seul ;

   2.° Par le sentiment intérieur et la pensée libre ;

    3.°Par le sentiment intérieur et la pensée réglée par la raison.