Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/301

Cette page n’a pas encore été corrigée

Par l’intelligence, et à-la-fois par le sentiment intérieur :

  1.° A l’attachement pour leur bienfaiteur, par un sentiment d’intérêt individuel ; attachement qu’ils lui témoignent par leur confiance, leur douceur, leurs caresses, leur fidélité, et en conservant le souvenir de ses bienfaits ;

   2.° A la jalousie envers les autres animaux et tout envers ceux qui approchent leur bienfaiteur ou leur maître, lorsqu’ils en sont bien traités et qu’ils sont heureux ; considérant en quelque sorte ce maître comme une propriété qu’ils possèdent ;

  3° A la haine envers ceux qui leur ont nui ou les ont maltraités ; haine qu’ils témoignent quelquefois par des vengeances retardées.

Penchant à dominer.

Enfin, le penchant à dominer, troisième et dernier de leurs penchans secondaires, se montre clairement dans les animaux dont il s’agit, et les porte :

* Par le sentiment intérieur seul :

1.° A quereller, chasser ou combattre les autres, lorsqu’ils sont les plus forts ou qu’ils se croient soutenus ;