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cette classe (les lamproies) et finit avec eux.

Ces preuves que fournissent les animaux vertébrés, d’une dégradation progressive de l’organisation, depuis le plus perfectionné des quadrumanes, jusqu’au plus imparfait des poissons, et conséquemment d’une diminution croissante dans la composition et le perfectionnement de l’organisation (à mesure que l’on parcourt leurs classes en se dirigeant vers ceux dont l’organisation s’éloigne plus de celle de l’homme), deviennent de plus en plus frappantes et décisives, si l’on étend la même recherche aux animaux sans vertèbres.


Faits qui concernent les animaux sans vertèbres, et qui prouvent aussi l’existence d’une progression dans la composition et le perfectionnement de l’organisation de ces animaux.

En continuant notre examen, et recueillant les faits observés que nous offrent les animaux sans vertèbres, on reconnaît :

1.° Qu’avec les poissons, se termine complétement le plan particulier de l’organisation des animaux vertébrés, et par conséquent l’existence du squelette qui fait une partie essentielle de ce plan ; qu’effectivement, après les poissons, la moelle épinière, ainsi que la colonne vertébrale, cette base