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quoiqu’irrégulièrement l’un après l’autre dans le cours de la série.

Les organes de la digestion, comme les plus généralement utiles dans les animaux, sont les derniers à disparaître ; mais, enfin, ils sont anéantis à leur tour, avant d’avoir atteint l’extrémité de la série ; parce que ce sont des organes spéciaux, qu’ils ne sont pas essentiels à l’existence de la vie, et qu’ils ne le sont que dans les organisations qui le possèdent.

Maintenant, voyons les faits connus, d’après lesquels on peut établir et constater la progression dont il s’agit.

Faits sur lesquels s’appuient les preuves de l’existence d’une progression dans la composition de l’organisation des animaux.

Premier fait : Tous les animaux ne se ressemblent point par l’organisation, soit extérieure, soit intérieure, de leur corps ; on trouve parmi eux des différences nombreuses, constantes et très-considérables ; en sorte qu’ils offrent, sous ce rapport, une immense disparité.

Deuxième fait : Il est certain et reconnu que, sous le rapport de l’organisation, l’homme tient aux animaux, et surtout à certains d’entr’eux.

Troisième fait : On peut présenter comme un fait positif, comme une vérité susceptible de démonstration,