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3.° D’avoir seulement leurs fluides susceptibles d’exécuter les mouvemens vitaux ; leurs solides, par défaut d’irritabilité, ne pouvant, par des réactions réelles, concourir à l’exécution de ces mouvemens, que des causes excitatrices du dehors ont le pouvoir d’opérer ;

4.° De n’avoir point d’organes spéciaux intérieurs ; mais d’obtenir, des mouvemens de leurs fluides, une multitude de canaux vasculiformes, la plupart perforés latéralement, et, en général, parallèles entr’eux [1] ; ce qui est cause que, dans tous, l’organisation n’est que plus ou moins modifiée sans composition réelle, et que les parties de ces corps se transforment aisément les unes dans les autres ;

    lenteur qui les rend insensibles, et ne se jugent que par leurs produits ; et dans ceux où ils sont apparens et subits, ils sont dûs à des détentes ou à des affaissemens de parties et ne peuvent de suite se répéter, ni se manifester dans tous les temps.

  1. Les mouvemens des fluides dans les végétaux s'exécutant principalement en deux sens opposés, il en est résulté que les canaux vasculiformes de ces corps sont, en général, parallèles entr’eux, ainsi qu’à l’axe longitudinal, soit de la tige, soit des branches, des rameaux, des pétioles et des pédoncules. En effet, ils ne perdent leur parallélisme que dans les parties qui s’épanouissent en feuilles, fleurs et fruits.