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proposé encore un autre qui a son importance, celui de vulgariser en France la connaissance de l’Extrême-Orient où nous pénétrons par la Cochinchine et le Tonkin. Sans doute les savants français ont contribué, au moins autant que les étrangers aux progrès de la science de l’Orient ; mais ils n’ont écrit que pour la faire avancer et non pour la vulgariser. Au contraire, les étrangers, surtout les Anglais ont composé des livres fort bien faits, d’une étendue et d’un prix restreints qui résument heureusement et avec des explications suffisantes et des démonstrations très complètes les connaissances aujourd’hui acquises. Ces livres sont fort utiles à leurs missionnaires, à leurs administrateurs et même à leurs commerçants et sont lus par tous ceux qui s’intéressent à ces contrées lointaines, ne fût-ce que par patriotisme ou par curiosité humanitaire ou religieuse. Nous espérons que notre ouvrage aura pour la France la même utilité.

    reporter au no 3, la description du Bouddhisme en Birmanie, le pays qui a le mieux conservé l’institution primitive du Bouddha, et à Ceylan, trésor de sciences bouddhiques ;

    3o L’histoire religieuse, philosophique et sociale de l’Inde après le Bouddha, c’est-à-dire l’établissement et le développement du Bouddhisme dans l’Inde, son expansion au dehors, sa chute dans l’Inde, l’Hindouisme actuel et l’avenir religieux de l’Inde ;

    4o Le lamaïsme au Tibet et dans les pays voisins ;

    5o La religion et la civilisation en Chine, dans l’Annam et au Japon, c’est-à-dire dans tous les pays de civilisation chinoise.

    Les nos 1o et 2o peuvent être groupés dans un livre sous le titre l’Inde antique et le Bouddha ; les nos 3o et 4o sous le titre l’Inde et le Tibet après le Bouddha.