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La position du crabe. — Les deux pieds de la femme sont tirés et placés sur son estomac.

Le paquet. — La femme lève et croise ses cuisses.

La forme du lotus. — Dans cette position, la femme croise ses jambes l’une sur l’autre, en tenant les cuisses écartées. Cette position est celle indiquée plus haut sous le nom de l’épouse d’Indra.

La position tournante. — L’homme, pendant la connexion, tourne autour de la femme sans se détacher d’elle, ni interrompre l’acte, tandis que la femme tient son corps embrassé ; cela s’apprend seulement en s’y exerçant.

Il est facile et il convient, dit Souvernanabha, de s’unir de toutes les manières possibles étant dans le bain ; mais Vatsyayana condamne toute connexion dans l’eau, comme contraire à la loi religieuse.

Quand la femme se tient sur ses mains et ses pieds comme un quadrupède, et que son amant la monte comme un taureau, cela s’appelle l’union de la vache. Dans cette position, on peut faire sur le dos toutes mignardises qui se font ordinairement sur le devant du corps. L’homme peut aussi saisir avec sa main droite les seins et avec la main gauche titiller le clitoris, tandis qu’il meut son linga dans le vagin, ce qui double la volupté de la femme ainsi caressée et peut hâter son spasme de manière à le faire coïncider avec celui de l’homme.

C’est la position où la matrice est la mieux située pour la conception, car alors son fond est plus bas que son orifice. C’est la plus naturelle et la moins voluptueuse, car le clitoris n’est point touché, à moins qu’on n’y porte la main.