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Celle du N° 3 (étalon) avec le N° 1 (gazelle) est dite très supérieure.

Les unions N° 1 (lièvre) avec N° 2 (cavale), et N° 2 (taureau) avec N° 3 (éléphant), sont dites unions inférieures.

Celle N° 1 (lièvre) avec N° 3 (éléphant) est dite très inférieure.

Les unions supérieures sont celles qui procurent le plus de satisfaction.

On classe de la même manière les hommes et les femmes, d’après le degré d’intensité de la passion génésique, faible, moyen et fort (Appendice N° 2).

Ce point de vue donne, pour les unions, autant de combinaisons que le précédent.

Il y a, en outre, une troisième classification semblable, d’après le temps au bout duquel se produit, chez l’homme et chez la femme, le spasme génésique, et elle donne lieu, pour les unions, aux mêmes combinaisons (Appendice N° 3).

En combinant entre eux les numéros des trois classifications, on a un très grand nombre de cas.

Il appartient aux hommes, et surtout aux maris, de prendre, dans chaque cas, les moyens les plus propres à atteindre le but de l’union (Appendice N° 4).

Dans le premier acte d’une réunion pour l’accouplement, la passion de l’homme est intense et son terme court ; c’est le contraire dans les actes suivants. Chez la femme, c’est l’inverse qui a lieu.