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ternel. Ne t’es-tu pas aperçu que je redoublais ma surveillance depuis quelques mois ?

— Vraiment. Allie, je me reposais tellement sur toi, que je n’ai rien remarqué ! Tu vois avec des yeux de mère, toi !

— C’est un compliment !… Nos chers enfants !

— Et que vais-je leur répondre ?

— J’ai donné mon consentement à Jacques !

— Alors, ma réponse sera facile ! Embrassez votre mère, tous les deux ! Cécile, viens m’embrasser !


XLIII


Les fiançailles furent très simples, à cause du deuil récent, causé par la mort de Mme Reillal, qui avait fini par succomber, à Capetown, à la maladie qui la minait depuis longtemps. Je portai son deuil, car, aux yeux de l’Église, elle était ma femme, et elle était la mère de Cecile.

Ils firent leur voyage de noces en Italie et passèrent l’hiver à Rome, puis à Naples. Nous saluâmes leur retour dès les premiers jours de mai.

Marie et Olive organisèrent une réception tout intime au jeune couple, qui était heureux