Page:Lallier - Allie, 1936.djvu/152

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 151 —

— Ah ! Qu’as-tu donc pu explorer en si peu de temps ?

Ceci, lui dis-je, en lui montrant l’annotation en marge des réponses.

— Ce sont des impressions subites qui me sont passées par la tête en lisant ces opinions, les unes intelligentes et patriotiques, les autres stupides comme leurs auteurs. Il y a une chose que je n’ai jamais pu tolérer : c’est la lâcheté !

— Te dire que je partage tes idées serait une expression trop banale pour exprimer toute mon admiration. D’une âme haute ne peuvent sortir que des sentiments nobles et, sans être surpris de tes réflexions, je te félicite.

— Tu es en veine de compliments, Olivier ! Si tu continuais ton récit ?

— Avec plaisir ; mais pas avant de te dire que je reviendrai sur ce sujet patriotique, plus tard. Qui sait si le salut de la race ne viendra pas d’une femme ?


XXI


Je pourrais intituler cette partie de mon récit : « Comment je devins laboureur. » En effet, ayant accepté l’offre de notre hôte, nos diamants furent transportés en terre portugaise, dans le Mozambique. Ayant trouvé un endroit propice pour enfouir notre trésor, nous réso-