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vec beaucoup de fidélité. Car enfin, je dis les choses comme elles sont. Je n’ay flatté, ni épargné personne. Je donne aux Iroquois la gloire qu’ils ont aquise en di verses ocasions, quoique je haïsse ces Coquins là plus que les cornes & les procez. J’atribue en même temps aux gens d’Eglise, (malgré la vénération que j’ay pour eux) tous les maux que les Yroquois ont fait aux Colonies Françoises, pendant une guerre, qu’on n’auroit jamais entrepris sans le conseil de ces pieux Ecclésiastiques.

Aprés cela, j’avertis le Lecteur que les François ne connoissant les Villes de la Nouvelle York que sous leur ancien nom, j’ay esté obligé de