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existe, tantôt une plaie rosée, bourgeonnante dans son étendue, tantôt elle présente à son centre une partie plus foncée qui n’est autre chose que la matière fibrino-albumineuse accumulée dans le sac. Cette plaie, qui ne donne que très-peu de suppuration, se trouve, vers le trentième jour, recouverte d’épithélium, elle est privée de poils et quelquefois de pigment. Quand le travail de cicatrisation est terminé, on voit une peau indurée adhérente aux tissus sous-jacents et faisant partie du bouchon obturateur formé par du tissu fibreux cicatriciel.

Accidents.


Les accidents, résultant de la cautérisation nitrique, peuvent être dus à l’opération elle-même ou à la mauvaise hygiène à laquelle a été soumis l’animal.

Si nous considérons d’abord les accidents résultant de la cautérisation elle-même, nous trouvons, les récidives qui ont ordinairement pour cause une friction insuffisante ou le non-développement de l’œdème. Cependant, lors même que ces deux faits paraîtraient exister, on ne doit pas faire une seconde friction, avant que l’effet de la première soit terminé, c’est-à-dire environ un mois ou six semaines après. Un autre point doit encore faire renoncer à une nouvelle friction, avant la fin de ce délai ; c’est l’imperméabilité de l’eschare dans certains cas. Il nous a été possible au commencement de l’année de constater un exemple où l’action de la cautérisation paraissait insuffisante.

Une pouliche de six mois présentait un exomphale du