le cycle au point et le cycle aux points et . On sait que les tangentes menées en et se coupent en un point de l’axe radical des deux cycles ; d’ailleurs, est parallèle à : il résulte donc de la définition donnée plus haut (9) que et sont deux semi-droites réciproques. L’enveloppe des réciproques des semi-droites qui enveloppent est donc le cycle : ce qu’il fallait démontrer.
14. On voit ainsi qu’un cycle a pour réciproque un cycle . La relation qui existe entre deux cycles réciproques est caractérisée par les deux propriétés suivantes :
1o Leur axe radical est l’axe de transformation ;
2o Leurs tangentes communes sont parallèles à deux directions fixes, à savoir aux directions des semi-droites qui se transforment en elles-mêmes.
Désignons respectivement par et les rayons des deux cycles (ces quantités étant données en grandeur et en signe) et par et les distances de leurs centres à l’axe.[1]
La première propriété donne la relation suivante :
et la deuxième, la relation
(1) |
où désigne une constante caractérisant la transformation ; d’où encore, en combinant ces deux relations,
(2) |
- ↑ On doit ici considérer l’axe de transformation comme une semi-droite, en lui donnant un sens arbitraire, de sorte que et sont aussi déterminées en grandeur et en signe.