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joignons le point de contact au point , et, au point où la droite ainsi obtenue rencontre le cycle, menons la tangente  ; menons enfin, par le point où la semi-droite donnée coupe la droite fixe , une semi-droite parallèle à .

correspond ainsi à , et il est clair, en examinant les constructions effectuées, que correspond réciproquement à  ; on dit que ces deux semi-droites sont réciproques.

Il résulte évidemment de ce qui précède que :

1o Deux semi-droites réciproques se coupent sur la droite que l’on appelle l’axe de transformation ;

2o Des semi-droites parallèles ont pour réciproques des semi-droites parallèles.


10. Si, du point , on mène des tangentes au cycle , on voit que les semi-droites parallèles à ces tangentes sont leurs réciproques à elles-mêmes. Il y a donc deux séries de semi-droites parallèles qui se transforment en elles-mêmes ; ces semi-droites font des angles égaux avec l’axe de transformation. Il est toutefois à remarquer que ces semi-droites ne sont réelles que si le point est extérieur au cycle .


11. Théorème. – Deux couples quelconques de semi-droites réciproques sont tangents à un même cycle.

Soient, en effet, l’axe de transformation, et deux semi-droites réciproques, une semi-droite quelconque du plan (fig. 4).

Construisons le cycle qui touche les semi-droites , et  ; menons la droite qui joint les points de contact de et de , et désignons par le point où cette droite coupe la perpendiculaire abaissée du point sur l’axe . Il est clair, d’après ce qui précède,