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Si l’on n’eût pas supposé on eût eu

et

d’où

et l’on trouverait, après les substitutions, que tous les termes des valeurs de et de se détruiraient d’eux-mêmes, de manière que ces quantités seraient aussi nulles, comme elles le doivent être dans ce cas : ce qui pourrait servir, s’il en était besoin, à confirmer la bonté de nos formules.

Il ne s’agira donc plus que de mettre, dans les équations du numéro précédent, à la place de et à la place de ce qui n’aura aucune difficulté : d’ailleurs ce cas est si connu des Géomètres qu’il serait superflu de nous y arrêter. Je me contenterai d’observer :

1o Que les absides de l’orbite se trouveront aux points où et par conséquent où ce qui donnera pour l’aphélie

et pour le périhélie

d’où il s’ensuit que le demi-axe de l’ellipse sera égal à et l’excentricité à soit à très-peu près ;

2o Que par conséquent l’angle représentera l’anomalie moyenne, et le lieu de l’aphélie ;

3o Que les limites, c’est-à-dire les plus grandes latitudes, seront aux points où et par conséquent, en négligeant les quantités