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élevé d’une unité que la proposée ; par intégrale seconde, une équation qui est d’un ordre moins élevé de deux unités, et ainsi de suite) ; 3o de même, si l’on avait trois valeurs différentes de on trouverait trois équations intégrales ; d’où, éliminant les deux plus hautes différentielles de on aurait une équation qui serait l’intégrale troisième de la proposée, et ainsi de suite. D’où il est aisé de conclure, qu’en connaissant un nombre de valeurs de égal à celui de l’exposant de l’ordre de l’équation (A), on pourra trouver l’intégrale finie et algébrique de cette même équation.

3. Qu’on multiplie l’équation (B) par et qu’on en prenne l’intégrale, en faisant disparaître de dessous le signe toutes les différences de par des intégrations par parties, comme nous l’avons pratiqué sur l’équation (A), on aura, en changeant les signes,

Donc, si l’on fait

(D)

et qu’on ordonne l’équation restante par rapport à on aura

(E)