Page:Lagrange - Œuvres (1867) vol. 1.djvu/380

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sinus. M. d’Alembert m’objecte que cela n’est permis que pour tout angle étant un nombre fini, et nullement pour les angles Cette objection prise en elle-même est solide et sans réplique ; mais elle perd toute sa force si on la considère par rapport à la formule dont il s’agit, car je vais prouver directement et invinciblement que les expressions

doivent être changées en

dans le cas de

En remontant à l’analyse du Chapitre cité, il est aisé de trouver que toutes ces expressions viennent (XXI) de l’expression générale

qui est celle du coefficient (XIX), étant un nombre quelconque entier depuis zéro jusqu’à Tout se réduit donc à prouver que, quand

Pour y parvenir, je remarque d’abord (XIX) que

je vois de plus que la valeur de dépend de cette condition que

lorsque étant égal à et égal à