ral supposer proportionnel à comme dans le no 11, il n’y aurait qu’à mettre dans nos calculs au lieu de tout le reste demeurant le même ; ce qui ne produirait d’autre différence dans les résultats, sinon que la vitesse du son serait augmentée dans la raison de à
Soit l’élasticité proportionnelle à une puissance quelconque de la densité, ce qui paraît le cas le plus naturel ; on aura
d’où, en posant on tire pour la vitesse du son ou pieds par seconde ; par conséquent, en prenant pieds par seconde pour l’expression véritable de cette vitesse, il faudra que
ce qui donnera
et en fractions décimales
ou à très-peu près
Or, comme l’élasticité se mesure par le poids comprimant, il est clair que si cette hypothèse a lieu dans la nature, il faudra que la densité devenant double, triple, quadruple, …, les poids comprimants croissent comme les nombres qui surpassent les nombres de la progression arithméthique d’environ
Ces différences paraissent à la vérité trop fortes pour qu’on puisse raisonnablement supposer qu’elles aient échappé aux savants Physiciens qui ont déterminé par l’expérience les lois de la compression de l’air ; aussi je ne donne l’hypothèse de l’élasticité proportionnelle à que comme une légère conjecture, et je me contenterai seulement de faire observer que l’expérience même paraît jusqu’à un certain point favo-