XXV
FINDUVET
La ville-qui-nage-sur-l’eau
Personne n’était plus doux ni doué d’un meilleur cœur que la petite oie cendrée Finduvet.
Toutes les oies sauvages l’aimaient beaucoup, et le jars blanc se serait jeté au feu pour elle. Lorsque Finduvet demandait quelque chose, Akka elle-même ne pouvait rien lui refuser.
Dès que l’on arriva au lac Mälar, elle reconnut le paysage. Au delà du lac s’étendait la mer où ses parents et ses sœurs habitaient un petit îlot. Elle pria les oies sauvages de faire un détour pour y passer avant de se rendre dans le nord. Sa famille aurait tant de joie à la savoir vivante. Elle pria si longtemps qu’on finit par céder à sa prière, bien que les oies sauvages fussent déjà en retard, mais ce détour n’allongerait guère le voyage que d’un seul jour.
On se mit en route un matin après un bon repas