Page:Lagadeuc - Catholicon, 1867.djvu/257

Cette page n’a pas encore été corrigée

l’étude du breton et non de l’étude du latin, j’ai du supprimer ce qui était étranger au but que je me suis proposé, en conservant toutefois les expressions latines et françaises offrant quelque intérêt sous le rapport de la langue ou des mœurs du Moyen-Age. J’ai reproduit tous les mots bretons de l’original, en plaçant à leur rang alphabétique ceux qui se trouvent confondus avec le texte des articles. Quant aux mots que j’ai cru devoir ajouter pour faciliter l’intelligence de quelques expressions ; ils sont toujours entre crochets.

Une liste d’additions et de corrections qu’il importe de consulter termine le volume.

Dans l’ouvrage de Lagadeuc, le mot breton qui


    pièces qui le composent, en effet, celles qui sont relatives à Gwenchlan, à la ville d’Is, au vin des Gaulois, à Arthur, à Lez-Breiz, à Nomenoë, etc., etc., sont de l’invention de M. de la Villemarqué. On en chercherait vainement des traces en Bretagne. Quant à celles qui existent réellement dans nos campagnes, elles ont été tellement altérées par le savant éditeur, dans le but de leur donner un cachet d’antiquité (la grande préoccupation de M. de la Villemarqué,) qu’elles sont devenues méconnaissables. C’est ainsi que la ballade de Sylvestric, simple épisode d’embauchage militaire au 18e siècle, est devenu par l’altération des premiers et des derniers couplets, le Retour d’Angleterre, qui a obtenu à Paris un si beau succès, au début de la carrière littéraire de l’ingénieux éditeur. De même la pièce du Barzaz-Breiz, intitulée Héloïse et Abeilard, n’est autre chose que la complainte très-populaire de Jannettic-ar-Sorcerez, ou Jeannette la sorcière. Quant à celle qui