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les complaintes

ELLE
Devant cet univers, aussi, je me veux femme ;

C’est pourquoi tu le sais. Mais quoi ! ne m’as-tu pas
Prise toute déjà ? par tes yeux, sans combats !
À la messe, au moment du grand Alleluia,
N’as-tu pas eu mon âme ?

LUI
Oui ; mais l’Unique Loi veut que notre serment

Soit baptisé des roses de ta croix nouvelle ;
Tes yeux se font mortels, mais ton destin m’appelle,
Car il sait que, pour naître aux moissons mutuelles,
Je dois te caresser bien singulièrement :

Vous verrez mon palais ! vous verrez quelle vie !
J’ai de gros lexicons et des photographies,

De l’eau, des fruits, maints tabacs
Moi, plus naïf qu’hypocondre,
Vibrant de tact à me fondre,
Trempé dans les célibats.

Bon et grand comme les bêtes,
Pointilleux mais emballé,
Inconscient mais esthète,
Oh ! veux-tu nous en aller
Vers les pôles dont vous êtes ?