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derniers vers

Et seul sous les vieux cieux,
De me faire le fou,
Le fou sans feux ni lieux
(Le pauvre, pauvre fou sans amours !)
Pour, alors, tomber bien bas
À me purifier la chair,
Et exulter au petit jour
En me fuyant en chemin de fer,
Ô Belles-Lettres, ô Beaux-Arts,
Ainsi qu’un Ange à part !

J’aurai passé ma vie le long des quais
À faillir m’embarquer
Dans de bien funestes histoires,
Tout cela pour l’amour
De mon cœur fou de la gloire d’amour.

Oh, qu’ils sont pittoresques les trains manqués !…

Oh, qu’ils sont « À bientôt ! à bientôt ! »
Les bateaux
Du bout de la jetée !…

De ta jetée bien charpentée
Contre la mer,
Comme ma chair
Contre l’amour.