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le concile féerique
LE CHŒUR
Se dépècent d’abord de grands quartiers d’amour :Et lors, les chars de foin plein de bluets dévalent
Par les vallons des moissons équinoxiales…
Ô lointains balafrés de bleuâtres éclairs
De chaleur ! puis ils regrimperont, tous leurs nerfs
Tressés, vers l’hostie de la lune syrupeuse…
L’ÉCHO
Hélas ! tout ça, c’est des histoires de muqueuses.LE CHŒUR
Détraqué, dites-vous ? Ah ! par rapport à quoi ?L’ÉCHO
D’accord ; mais le spleen vient, qui dit que l’on déchoitHors des fidélités noblement circonscrites.
LE CHŒUR
Mais le divin, chez nous, confond si bien les rites !L’ÉCHO
Soit, mais mon spleen dit vrai. Ô langes des pudeursC’est bien dans vos blancs plis tels quels qu’est le bonheur.
LE CHŒUR
Mais, au nom de Tout ! on ne peut pas ! la NatureNous rue à dénouer, dès janvier, leurs ceintures !