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LETTRES 1883-1887

J’ai envoyé à la Gazette un article qui me tenait à cœur, mais qu’ils ne voudront peut-être pas publier.

Je traduis pour la Gazette une brochure d’ici sur la polychromie en plastique[1]. Je la ferai précéder de quelques lignes sur l’état de la question chez nous, avec Cros, entre autres citations.

Celui qui n’a pas voulu de la petite cire n’a fait ainsi que parce qu’il voulait la mienne. C’est un tort, mais il n’a rien de cuistre, au contraire. Il est très artiste, et il aura à tout prix une cire de Cros.

J’attends, n’est-ce pas, les détails sur la tête de cire.

Cros recevra vers mai la visite de deux types qui ont bien admiré ses deux cires, — le plus habile peintre de l’Allemagne, Skarbina[2] (croate, hongrois et non allemand) — et son inséparable le

  1. La brochure Sollen wir unsere Statuen bemalen ? du docteur Treu dont il est question dans la lettre LXXXVII à Charles Ephrussi. Rien de tel ne parut dans la Gazette des Beaux-Arts, ni dans la Chronique des Arts et de la Curiosité.
  2. M. Franz Skarbina a fait à Berlin deux portraits de Laforgue, une aquarelle inédite (buste), et, étude pour un de ses tableaux, un crayon, très documentaire sur le port de tête et de parapluie de Jules Laforgue, qui a été inséré, réduit, dans le texte de la biographie de Laforgue par M. Gustave Kahn (Hommes d’aujourd’hui, no 298).