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ŒUVRES DE JULES LAFORGUE

Que c’est embêtant de rester à Paris dans le provisoire ! Je n’ai pas encore été voir Ephrussi.

Vous autres, vous venez de dîner. C’est l’heure où Mylord monte, puis fuite [?] aux jappements de Sarah. — Parle-moi de tes leçons chez Madame Labastre. Sais-tu la Marche funèbre ?

Les titres [?] — Si j’étais près de toi, je te ferais maintenant mourir sous les charmilles. — Te souviens-tu de nos dernières promenades au Massey ? Était-ce assez navrant !

Naturellement je n’ai pas été chez ma tante ; dis à Émile qu’il peut m’envoyer ici le Saint Antoine. J’y tiens beaucoup, et je te demande à toi de faire ton possible pour qu’il l’envoie.

J’ai encore une lettre à écrire en Allemagne

Je t’embrasse. — Adieu. — Ne t’ennuie pas trop, et joue, en pensant à moi, La Dernière Pensée.

Jules.